Les quelques phrases qui suivent ont été prononcées par le président de la République à Colombey-les-Deux-Eglises en réponse à une retraitée qui faisait part à Emmanuel Macron de la modicité de sa pension de retraite.

« Le petit-fils du général (de Gaulle) m’a dit tout à l’heure que la règle devant son grand-père était: « Vous pouvez parler très librement; la seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre ». Je trouve que c’est une bonne pratique qu’avait le général. Le pays se tiendrait autrement s’il était comme ça. On ne se rend pas compte de la chance immense qu’on a. On vit de plus en plus vieux dans notre pays en bonne santé ».

Il n’y a pas de mots pour condamner des propos si pleins de la haine de classe et de la morgue des possédants.

Le mépris suinte de partout dans les apostrophes du président des riches.

L’insulte est de plus en plus un mode de gouvernement pour le premier de cordée et ses petits marquis réfugiés dans le palais de l’Elysée, en se gardant de rencontrer la populace, c’est-à-dire nous tous qui n’en peut plus de subir la domination des riches, des financiers et de leur créature Emmanuel 1er.

Les citoyens ne s’y habituent pas et rejettent de plus en plus nombreux l’ex-associé-gérant de la banque Tothschild, devenu millionnaire grâce aux fusions-acquisitions, bref ces opérations purement spéculatives qui laissent tant de salariés sur le trottoir (sans espoir de pouvoir traverser la rue) et dans la misère.

Sa carrière de banquier a été brève (2008-2012), mais en moins de quatre ans, il avait gagné 2,4 millions d’euros, notamment en conseillant le groupe Nestlé pour la reprise d’une branche du groupe Pfizer pour plus de 11 milliards de dollars.