Les mauvaises nouvelles s’accumulent ici et ailleurs.
Après la vague de licenciements dans l’industrie de l’habillement, le grand commerce et le bâtiment prennent le relais, avec Casino, Nexity et d’autres dont on ne parle guère dans les grands médias. Pour ne pas désespérer le peuple à quelques semaines des élections européennes ?
Le monde se déchire, en Ukraine et en Palestine, avec ses centaines de morts chaque jour.
Les agriculteurs en révolte doivent affronter les effets du dérèglement climatique et regardent les dégâts sur les futures récoltes.
Selon l’INSEE, « la confiance des ménages se dégrade ». Comment est-ce possible dans le monde d’Emmanuel Macron ?
Tout s’effondre autour de lui, mais il pérore pendant une heure et demie sur l’Europe, sans convaincre personne. Son ministre de l’économie, l’ineffable Bruno Le Maire, lui, parle d’une ‘’simplification de la feuille de paie’’ (en trompe l’oeil) quand les Français, eux, parlent d’augmenter les salaires.
Comment prendre les dirigeants au sérieux quand le médiateur de l’énergie publie des chiffres alarmants, mais qui n’étonnent même plus. Ce médiateur confesse qu’en 2023 on a enregistré 1 000 908 factures d’électricité et de gaz impayées (en hausse de 3 % en un an). Plus du quart des impayés ont entraîné des coupures : 178 000 pour l’électricité et 87 300 pour le gaz.
Les pauvres sont doublement sanctionnés ; on leur coupe électricité et gaz. Macron et Le Maire ne s’apitoient pas, ils détournent leur regard du côté des Jeux olympiques et parlent d’autre chose. Ils masquent les profits vertigineux des grands groupes en parlant fort ; ils évitent de comparer les salaires et les dividendes.
Gérald Darmanin, lui, vole au secours des maires qui déclenchent le couvre-feu pour les jeunes et publient des arrêtés anti-mendicité.
Pour notre jeune président et son gouvernement, il n’y a pas de crise, seulement des Français incapables de traverser la rue, se complaisant dans le chômage.
Au secours, ils sont devenus fous et ils abandonnent les pauvres à leur triste sort. C’est indécent, révoltant ; il y a non-assistance à personnes en danger.