En préambule, permettez-moi d’avoir une pensée pour la Princesse de Clèves, prise en otage depuis 2033 jours.
Nous ne l’oublions pas !
Permettez-moi aussi de me réjouir de la libération de deux autres otages, Zadig et Voltaire, enfin rendu à la liberté après un rapt odieux le 2 avril 2011, alors qu’ils arpentaient les travées du Salon du Livre de Paris.
La saillie de celui qui n’était encore que ministre de l’intérieur à propos de la Princesse de Clèves, et le lapsus du secrétaire d’Etat au commerce à propos de son livre préféré, sont risibles, mais surtout affligeants et symptomatiques.
Jamais d’éminents dirigeants de notre pays n’avaient affiché un tel mépris public pour la culture et notre patrimoine.
Permettez-moi de m’appesantir un instant sur les déclarations de Nicolas Sarkozy à propos de l’œuvre de Madame de La Fayette. A Lyon, donc, il a osé dire, sans peur du ridicule :
« L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique, ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de la Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle. »
Celui qui allait devenir le président le plus inculte de notre République ne rêve donc que de supprimer les épreuves dites de culture générale des concours de la fonction publique.
La situation a ravivé dans ma mémoire le discours prononcé par le député Victor Hugo le 10 novembre 1848 à la tribune du Palais-Bourbon. Je ne résiste pas à la pressante envie de vous en lire un extrait (et j’y reviendrai). Victor Hugo déclara donc :
« Quel moment choisit-on pour mettre en question toutes les institutions à la fois ? Le moment où elles sont plus nécessaires que jamais, le moment où, loin de les restreindre, il faudrait les étendre et les élargir. Eh ! Quel est, en effet, j’en appelle à vos consciences, j’en appelle à vos sentiments à tous, quel est le plus grand péril de la situation actuelle ? L’ignorance. L’ignorance encore plus que la misère. L’ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C’est à la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau des multitudes. Et c’est dans un pareil moment, devant un tel danger, qu’on songerait à attaquer, à mutiler, à ébranler toutes ces institutions qui ont pour but spécial de poursuivre, de combattre, de détruire l’ignorance. »
Quel visionnaire ce père Hugo.
Dans le moment présent, il n’y a pas de tâche plus noble que d’éradiquer l’ignorance et de réhabiliter la culture.
La culture est aussi nécessaire que l’air et l’eau à l’homme pour vivre debout. Elle est le moyen pour les femmes et les hommes, depuis la nuit des temps, de s’épanouir, de s’exprimer, de communiquer, de se dépasser, de faire reculer les préjugés et d’entrer en communion avec l’autre. Pour les enfants, elle est le moyen de construire sa personnalité et de développer son imaginaire. La culture est, dans le moment présent, l’un des moyens de faire reculer le racisme et la xénophobie, le populisme et l’analphabétisme dont on observe, hélas, la recrudescence aujourd’hui.
La culture n’est pas, selon la formule empruntée (mais tronquée) à Bergson et reprise par Malraux, un supplément d’âme. La culture, c’est le développement de l’homme et c’est l’antidote à la marchandisation.
Cinq dangers menacent la culture, la création et les auteurs aujourd’hui.
Premier danger, la remise en cause de la culture pour tous.
Francis Lacloche, conseiller de l’actuel ministre de la culture et de la communication, a inventé un nouveau concept, la « culture pour chacun », par opposition à la culture pour tous.
Que les gouvernements du temps présent inscrivent la culture dans l’individualisme et le populisme, est-ce étonnant ? Ne s’agit-il pas d’étrangler la culture pour mieux masquer les restrictions budgétaires et les suppressions d’emplois, au nom de la Révision générale des politiques publiques, la trop fameuse RGPP, qui a entraîné la suppression de tant de classes, de l’école maternelle à l’université, tant de lits d’hôpitaux, tant de lignes de chemin de fer, mais aussi tant de salles de musées et plongé tant de lieux de culture et de festivals dans les affres du lendemain.
Bien des hommes de culture comme Jean Vilar ou Antoine Vitez avaient donné corps, eux, à une véritable culture pour tous, n’hésitant pas à aller jouer les pièces du répertoire jusque dans les usines, pour permettre à ceux qui n’y avaient pas accès de venir à la rencontre de ce qui éclaire et émancipe.
La culture pour chacun consiste à découper la culture en tranches afin d’attribuer à chacun ce à quoi il aurait droit : la vraie culture pour quelques-uns et la sous-culture pour le plus grand nombre. A M. Pinault les plus grandes œuvres d’art ; au bas peuple, bien sûr décrété inculte, la télévision qui vend du temps de cerveau disponible à Coca-Cola.
Les professionnels de la culture ont lancé un appel commun contre la RGPP et les politiques visant à réduire les budgets de la culture. Leur démarche me renvoie une nouvelle fois à Victor Hugo.
« Personne plus que moi, messieurs, n’est pénétré de la nécessité, de l’urgente nécessité d’alléger le budget. J’ai déjà voté et continuerai de voter la plupart des réductions proposées, à l’exception de celles qui me paraîtraient tarir les sources mêmes de la vie publique et de celles qui, à côté d’une amélioration financière douteuse, me présenteraient une faute politique certaine. C’est dans cette dernière catégorie que je range les réductions proposées par le comité des finances sur ce que j’appellerai le budget des lettres, sciences et des arts. »
En conclusion, Victor Hugo dit encore :
« Il faudrait multiplier les écoles, les chaires, les bibliothèques, les musées, les théâtres, les librairies. Il faudrait multiplier les maisons d’études où l’on médite, où l’on s’instruit, où l’on se recueille, où l’on apprend quelque chose, où l’on devient meilleur ; en un mot, il faudrait faire pénétrer de toutes parts la lumière dans l’esprit du peuple ; car c’est dans les ténèbres qu’on le perd. Ce résultat, vous l’aurez quand vous voudrez. Quand vous le voudrez, vous aurez en France un magnifique mouvement intellectuel ; ce mouvement, vous l’avez déjà ; il ne s’agit pas de l’utiliser et de le diriger ; il ne s’agit que de bien cultiver le sol : l’époque où vous êtes est une époque riche et féconde ; ce ne sont pas les intelligences qui manquent, ce ne sont pas les talents ni les grandes aptitudes ; ce qui manque, c’est l’impulsion sympathique, c’est l’encouragement enthousiaste d’un grand gouvernement. Je voterai contre toutes les réductions que je viens de vous signaler et qui amoindriraient l’éclat utile des lettres, des arts et des sciences. Je ne dirai plus qu’un mot aux honorables auteurs du rapport. Vous êtes tombés dans une méprise regrettable ; vous avez cru faire une économie d’argent, c’est une économie de gloire que vous faites. Je la repousse pour la dignité de la France, je la repousse pour l’honneur de la République. »
Grandiose, non ? Aujourd’hui, il nous manque un Victor Hugo à l’Assemblée nationale !
Deuxième danger,dans notre société on ne parle plus de culture mais d’industries culturelles. Sur lesquelles les grands groupes financiers à la recherche de nouveaux terrains d’investissements et de profits immédiats ont fait main basse.
Ils ne parlent plus que de best-sellers ou de tubes, portés par d’énormes campagnes de promotion, et exportables dans tous les pays (l’industrie de la culture est, elle aussi, mondialisée). La découverte de nouveaux talents est laissée aux petites structures.
Ils ne parlent plus que de produits, comme si la culture pouvait se comparer aux pâtes ou au beurre. On assiste à une véritable révolution. Par exemple, quand les librairies se raréfient, ce sont les grands surfaces alimentaires, elles aussi contrôlées par des groupes financiers qui prétendent devenir des lieux culturels.
On jette dans son caddy le dernier Marc Lévy à côté de son baril d’Ariel ou son pack de Coca-Cola. On ne trouvera pas dans ces temples de la consommation de masse ni le dernier roman de José Saramago, ni le dernier ouvrage de l’économiste Frédéric Lordon.
Carrefour, Auchan et Leclerc sont à la culture ce que TF1 est à la télévision…
Dans les médias, on assiste au même phénomène : le fait divers y est mieux traité que l’analyse réelle de la crise. Les prétendus grands médias bouleversent les valeurs : il n’y a plus d’information si elle n’est pas émotionnelle ; l’émotion a pris la place de la raison.
Troisième danger, dans tous les secteurs de la création, les auteurs sont maltraités, flexibilisés ; ils sont intermittents ou pigistes, contractuels ou auto-entrepreneurs, rémunérés (mal) en droits d’auteurs ou en honoraires, c’est-à-dire sans couverture sociale. Leurs conditions de travail et donc de création se dégradent.
Les politiques éditoriales sont de plus en plus encadrées ; les produits culturels de plus en plus standardisés, formatés et contrôlés par des hiérarchies triées et sélectionnées pour leur adhésion aux dogmes du profit.
Néanmoins, le succès d’un produit culturel reste aléatoire ; les industriels n’ont pas réussi à formater les esprits malgré l’envahissement du marketing.
Alors, pour assurer de confortables retours sur investissement, ils exercent des pressions considérables sur le statut social des créateurs et des auteurs.
Quatrième danger ; à l’exception de quelques stars, auteurs de best-sellers que les industriels s’arrachent à coup de millions d’euros, les créateurs et auteurs (qu’ils soient réalisateurs de cinéma ou de télévision, scénaristes, écrivains, compositeurs de musique et même journalistes) ne peuvent survivre qu’avec leurs droits d’auteurs.
Mais les droits d’auteurs à la française irritent les industriels ; ils ne cessent d’invoquer le système du copyright américain qui donne tous les droits à l’investisseur, y compris celui d’intervenir sur le contenu de l’œuvre.
La commission européenne est sous la pression constante du lobby des industriels de la culture pour éradiquer le droit d’auteur à la française, un acquis de la Révolution de 1789, et lui préférer le système du copyright anglo-saxon. En novembre dernier, la commissaire européenne en charge de la société numérique, Neelie Kroes, n’est-elle pas venue déclarer au Forum d’Avignon (le choix du lieu n’est sûrement pas neutre) que notre droit d’auteur était une entrave au « marché numérique en Europe », ajoutant : « Ma position est que nous devons regarder au-delà des intérêts nationaux et corporatistes pour établir une nouvelle approche vis-à-vis du droit d’auteur. » Peut-on être plus clair ?
Cinquième danger,en cette période de rentrée littéraire, il faut hélas constater que l’accroissement quantitatif de nouveaux livres n’est pas synonyme d’accroissement qualitatif. Bien au contraire, il s’agit pour les grands éditeurs d’un souci de rentabilisation maximum en multipliant les titres et en occupant les linéaires chez les machines à distribuer.
On a constaté le même phénomène dans la musique. L’offre musicale n’a jamais été aussi riche, surtout sur Internet, mais la consommation se concentre sur un nombre réduit de titres de quelques artistes, phénomène amplifié par les programmations réductrices des radios commerciales, entièrement tournées vers le vedettariat.
Le cinéma, lui, donne la priorité à quelques grosses productions pour attirer les spectateurs dans les salles et, surtout, dans les multiplexes. Les diffuseurs de chaînes de télévision, eux, misent essentiellement sur un petit nombre de contenus dits premium et notamment sur les films et séries issus des studios américains ou sur des événements sportifs en exclusivité pour mieux se différencier de leurs concurrents.
Quant au spectacle vivant, il faut hélas constater qu’il est de plus en plus concentré et entre les mains de quelques groupes seulement.
Pour illustrer cette dangereuse évolution, je voudrais prendre un exemple très local, celui du Zénith de Dijon.
Cette salle de spectacle prestigieuse est aujourd’hui la propriété de Marc Ladreit de Lacharrière. Cet homme, par ailleurs membre de la fameuse Association d’entraide de la noblesse, est à la tête de la FIMALAC (contraction de Financière Marc de Lacharrière), propriétaire de l’agence de notation Fitch, la troisième agence de notation avec Standard &Poor’s et Moody’s.
Cet homme, qui se présente comme un mécène, a décidé d’investir dans le spectacle vivant. Il a donc pris le contrôle d’Auguri Production et de la société de Gilbert Coullier. Dans son ‘’écurie’’, on trouve Céline Dion, Johnny Halliday, Sardou, Lavilliers, Vanessa Paradis, Diam’s, Gad Elmaleh, Laurent Gerra, entre autres. Il a également pris le contrôle des Zénith de nancy, Limoges et Strasbourg (avec celui de Dijon), de salles polyvalentes, de parcs d’exposition, mais aussi une participation dans le groupe des casinos de Lucien Barrière, qui n’est sans doute pas le meilleur exemple de lieu de culture.
Fabien Barontini, directeur du Festival Sons d’hiver, organisé dans le Val-de-Marne, a relevé la déclaration d’intention de M. Ladreit de Lacharrière dans le Monde du 4 mai dernier ; elle est édifiante : « Nous avons, dans ce pays, des vacances et des RTT, donc du temps libre à occuper… Avec l’effondrement du marché du disque, le spectacle vivant est devenu central (…) J’ai donc décidé de faire mon trou dans le divertissement. »
Fabien Barontini note : « Force est de constater qu’il y a du savoureux dans la déclaration de Marc Ladreit de Lacharrière. Elle ressemble comme une sœur jumelle au fameux ‘’temps de cerveau disponible pour Coca-Cola’’. Ce monsieur a décidé d’occuper notre temps libre… pour l’intérêt de son tiroir-caisse. Une nouvelle étape vient donc d’être franchie dans la marchandisation de notre conscience et notre culture. Car, il ne faut pas s’y tromper, ce qui se joue ici, par ce capitalisme culturel, c’est une soumission à la domination du tout-fric. »
Au Zénith de Dijon, la programmation est réservée à des artistes au talent indéniable, mais reconnus, starisés, capables de remplir la salle. On n’y applaudira jamais ces artistes qui n’ont pas franchi la barrière de la notoriété (comme ceux qu’on peut croiser et apprécier ici, au 7 de la rue Hernoux). Par exemple, le Zénith ne programmera jamais un musicien hors norme comme Bernard Lubat, qui entend échapper à toute logique de domination et qui se déclare avec son goût prononcé pour la provocation : « Je fais de la musique désagréable à l’oseille. »
Il y a là de quoi faire peur à Marc Ladreit de Lacharrière.
Les dangers qui menacent la culture, la création et les auteurs ont entraîné la création de lieux de résistance. La Société civile des auteurs multimédia, la SCAM, est l’un d’eux.
La SCAM est une société de perception et de répartition des droits d’auteurs (une SPRD) ; elle regroupe auteurs, réalisateurs de documentaires et grands reportages, écrivains, journalistes, reporters-photographes, dessinateurs, etc. Elle est « la » maison des auteurs, une maison qui met à leur disposition une salle de projection où ils ‘’montrer’ leurs œuvres avant leur diffusion ; elle organise des soirées-débats et des expositions de photos et de dessins.
Elle est aux antipodes de la Commission européenne qui voudrait restreindre le rôle des SPRD à celui d’un simple prestataire de services, en gros d’une banque, un intermédiaire entre les industriels de la culture et les auteurs. La SCAM, donc, est aussi un foyer de culture et elle organise la résistance à la marchandisation des œuvres.
Quand Arte, par exemple, censure le documentaire d’un très grand auteur, Jean-Michel Meurice, intitulé « Le système Octogon », apportant les preuves que les grands partis allemands, après guerre, ont été financés par le trésor de guerre nazi, la SCAM organise une projection dans ses locaux, suivie d’un débat le 8 février. L’événement a eu suffisamment de retentissement pour amener Arte à revoir sa position et à programmer enfin « Le système Octogon » le 1erjuin.
Un grain de sable, certes, mais une victoire symbolique sur les censures.
Les sociétés d’auteurs participent également au financement de l’aide à la création et d’un très grand nombre de manifestations culturelles. Et cela demande explication.
Quand le consommateur achète des supports permettant la copie de musique, d’images, d’émissions pour un usage privé, tels que clés USB, disques durs, enregistreurs numériques, tablettes, une infime partie du prix d’achat est prélevée et répartie entre les sociétés d’auteurs. C’est ce qu’on appelle la redevance pour copie privée.
Si 75 % des sommes ainsi collectées sont reversées directement aux auteurs, 25 % sont réservés, par la loi, à « l’aide à la création, la diffusion du spectacle vivant et à un plan de formation pour les artistes ».
Le consommateur participe donc directement au financement d’un grand nombre de manifestations culturelles dans une grande diversité de genres et de répertoires. En effet, la copie privée finance aussi bien les grands et les petits festivals que des pièces de théâtre, des concerts, des spectacles de rue ou des marionnettes, des expositions, de la musique lyrique ou du rap, des arts graphiques et plastiques, des créations multimédias, des courts métrages, des documentaires de création, des grands reportages, des écritures de films ou encore des arts du cirque, soit près de 5 000 projets artistiques chaque année, pour tous els goûts, tous les âges, partout en France.
L’action culturelle de la SCAM (et des autres sociétés) s’inscrit rigoureusement dans cette politique. Toutefois, je voudrais m’arrêter sur une action particulière.
Parce que les conditions de production des documentaires, des grands reportages, d’écriture de livres ou essais, etc., sont de plus en plus difficiles, la SCAM a fait le choix d’attribuer des aides financières aux auteurs de tout son répertoire. Ces bourses d’aide à l’écriture de projets, baptisées Brouillon d’un rêve, un joli nom, sont attribuées par des jurys d’auteurs, nommés par le conseil d’administration et renouvelés chaque année.
Ce sont environ 600 000 euros qui ont été attribués en 2011 à une soixantaine d’auteurs.
Ces soutiens sont, certes, une goutte d’eau, juste une forme d’encouragement, mais ils permettent d’élargir le champ de la création des auteurs. Les Brouillons d’un rêve sont aussi une forme de résistance pour la sauvegarde d’œuvres de qualité.
J’arrive au terme de cet exposé et j’emprunterai ma conclusion à Albert Camus :
« L’art et la société, la création et la révolution doivent (…) retrouver la source de la révolte où refus et consentement, singularité et universel, individu et histoire s’équilibrent dans la tension la plus dure. La révolte n’est pas en elle-même un élément de civilisation. Mais elle préalable à toute civilisation. Elle seul, dans l’impasse où nous vivons, permet d’espérer l’avenir dont rêvait Nietzsche : ‘’Au lieu du juge et du répresseur, le créateur’’. »
Je vous remercie de votre attention.
Prononcé à Dijon en 2011, à l’occasion d’une rencontre de journalistes, au ‘’7’’, un lieu culturel fondé en 2006 dans l’Hôtel Maleteste, par une ex-consoeur, Anne Bramard-Blagny.