Brillant avocat pénaliste, infatigable défenseur des libertés publiques, Henri Leclerc n’est plus. Les hommages sont particulièrement justifiés, tant l’homme était d’une grande qualité et d’une droiture sans faille.

A lui aussi, les journalistes lui doivent beaucoup.

L’ex-président de la Ligue des droits de l’homme (LDH) avait introduit les deuxièmes assises de la création salariée, en décembre 2003, organisées par la SCAM, sur le thème : « Le droit d’auteur, un droit de l’homme ».

Son intervention, fulgurante, s’appuyant sur l’article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (« Toute personne a le droit de prendre part à la vie culturelle, et chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production dont il est l’auteur. ») devrait être affichée dans toutes les rédactions et enseignée dans toutes les écoles de journalisme.

Henri Leclerc avait signé encore récemment un ‘’Appel aux Etats généraux de l’information : les attaques contre les journalistes doivent cesser’’.

Henri Leclerc mérite une reconnaissance infinie de la part de tous les journalistes.