L’obscurantisme sous toutes ses formes fait rage dans de nombreux pays de notre planète. Aux Etats-Unis, chaque jour, les citoyens épris de liberté et de progrès dénoncent des tentatives de censure de livres, d’ouvrages déclarés hors-la-loi dans des bibliothèques d’établissement scolaires, de pressions et de menaces physiques à l’encontre des bibliothécaires (les démissions se multiplient), de financements remis en cause, etc.

Les opposants à l’avortement et au mariage pour tous triomphent dans quelques états, notamment du Sud. Et le mouvement s’étend. Le racisme s’exprime haut et fort et la population noire souffre de voir remis en causes ses acquis dans la société.

Les organisations réactionnaires ont des moyens d’expression avec des chaînes comme Fox News ; elles sont encouragées par les déclarations de l’ex-président Donald Trump.

Toute ressemblance avec la situation en France est-elle exagérée ?

J’enrage en entendant le ministre de l’intérieur ou le député Eric Ciotti (parmi les plus virulents), en prenant connaissance des tombereaux de propos dégradants sur BFM TV, CNews et d’autres chaînes entre les mains de quelques milliardaires, et en lisant les remises en cause de subventions aux organisations culturelles de la région Auvergne-Rhône-Alpes par un président aux agissements dictatoriaux.

Certes, ce n’est pas le retour du Ku Klux Klan aux Etats-Unis ou le retour des autodafés en France, mais obscurantismes et remises en cause des libertés fondamentales sont en danger. Le suprémacisme blanc, lui, est de retour et le rejet de l’autre, du pauvre, du réfugié retrouve ses thuriféraires.

Maudit soit l’obscurantisme. Retrouvons le chemin de la Résistance et le combat pour l’intelligence.