Les lois du marché ont des effets terribles pour les pauvres : ils sont chaque jour plus nombreux et plus pauvres. L’INSEE vient de publier des chiffres accablants : en France, l’un des pays les plus riches de la planète, a vu le nombre de travailleurs pauvres passer de 1,9 million en 2016 à 2,1 millions en 2017.
Les pauvres vivant avec moins de 1 041 euros par mois est passé de 8,5 à 8,8 millions durant la même période.
En revanche, l’institut de la statistique note que le niveau de vie des plus aisés « a retrouvé des couleurs ». Qu’en terme choisi ces choses-là sont dites.
La crise financière de 2008, l’augmentation du chômage et de la précarité, les lois antisociales de Hollande et de Macron ont fait leur œuvre. Les patrons, eux, se rassasient d’aides en tous genres. La situation nous entraîne vers le chaos et n’est nullement le résultat de l’augmentation du coût du travail. L’INSEE, toujours elle, a également publié des chiffres démontrant que l’indice du coût du travail diminue au second trimestre de 2019 (1,2 % pour le salaire seul et 0,5 % pour le salaire et les charges).
La situation s’aggrave ; si le pouvoir d’achat des classes populaires baisse, la consommation est entraînée dans une spirale funeste.
Quand les inégalités grossissent à vue d’œil, c’est le capitalisme financier qui est en cause et non les acquis sociaux. L’ordre économique mondial est bouleversé et affame toujours plus d’habitants de la planète.
Les banques ont reçu des milliards pour faire face à la crise, pas les salariés qui en paient le prix fort. Les gouvernements du nouveau capitalisme préfèrent, à l’image de Macron, sauver les banques qui accordent des milliards de découvert à quelques multinationales (et à Drahi et autres) plutôt que de financer les hôpitaux, les écoles, les petites entreprises, les agriculteurs bio, etc.
Ils ont fait le choix de l’internationale du fric au nom de la liberté du marché (et du ruissellement qui n’existe que dans leurs discours) et d’une économie de guerre, plutôt que de favoriser l’émancipation des peuples et asseoir leur bien-être. L’heure du changement est venue pour éradiquer la pauvreté.
Il n’est pas écrit que le nombre de pauvres doit continuer à grossir.