Qui croit encore au retour du plein-emploi quand chaque jour on nous annonce des fermetures d’entreprises, de cessation d’activités de groupes entiers, ici et là dans l’Hexagone ?

Qui croit encore au retour du plein-emploi quand la dette du pays est abyssale, en raison d’un déficit commercial au plus haut ?

Qui croit encore au retour du plein-emploi quand les prix de l’énergie ne cessent d’augmenter et qu’EDF se voit contraint par l’Etat de vendre sa production à des concurrents à un prix très bas (42 euros le mégawatt/heure), inférieur à son coût de production ou d’achat sur le marché international, ceux-ci la revendant plus cher (dans les 500 euros) à leurs abonnés ?

Qui croit encore au retour du plein-emploi quand l’inflation est repartie à la hausse, contraignant les citoyens à rogner sur leur consommation alimentaire ?

Qui croit encore au plein-emploi quand le marché libre vanté par les gouvernements est entièrement entre les mains de fonds d’investissement ?

Qui croit encore au retour du plein-emploi quand on constate les dégâts provoqués par le monde libéral et la mondialisation ?

Qui croit encore au retour du plein-emploi quand les abus du capitalisme sont à ce point de non-retour en privatisant les services publics rentables ?

Face à un tel désastre, il est urgent de confier le pouvoir à ceux qui ont le souci exclusif de l’intérêt général et du service public, prêts à renationaliser les entreprises de production de l’énergie, les transports, la santé, etc.

Assurément, ces hommes-là qui devront mener à bien cette tâche gigantesque ne sont pas à l’Elysée, ni dans les ministères aujourd’hui.

S’ils nous font croire encore au plein-emploi, ce ne sont que des paroles. Des mensonges. Des fausses nouvelles.