Simone Veil, rescapée des camps d’extermination, auteur d’une loi sur l’interruption volontaire de grossesse, est désormais au Panthéon.
Elle a été insultée par sa famille politique, mais elle a fait front avec le même courage qui l’avait habitée dans les camps nazis. Pour cela, elle mérite le respect.
Néanmoins, sa personnalité me plonge dans un abîme de perplexité.
« Sa » loi de 1973 a été votée grâce aux voix de la gauche (PCF et PS) ; en revanche elle a été combattue par la droite, sa famille, par un grand nombre de médecins (de droite). Elle n’a jamais remercié les députés de gauche…
Elle a épousé tous les combats de la droite en tant que ministre, présidente du Parlement européen, présidente du comité de soutien à Sarkozy, etc.
Simone Veil a côtoyé Maurice Papon au gouvernement de 1978 à 1979 ; elle a été tête de liste de la coalition RPR-UDF avec Robert Hersant, autre collabo notoire, en 1979. Elle n’a jamais condamné la création d’un ministère de l’identité nationale par Sarkozy. Bref, elle est restée fidèle à sa famille, celle de la droite réactionnaire.
Par choix de classe ?