La France des libertés fondamentales s’est retrouvée hier dans les rues de très nombreuses villes pour dire son refus de la confiscation des libertés fondamentales.

Tout cela est réjouissant, alors que le pouvoir de Macron tente, lui, de confisquer ces libertés, dont celle d’informer (mais pas seulement).

Le peuple s’est levé et a fait une démonstration de force. La jeunesse s’est insurgée, choquée par ce bien universel qu’Emmanuel Macron veut leur confisquer, alors que leurs ancêtres ont mise des siècles à les conquérir.

Après la journée mémorable du 28 novembre, Macron est interpellé : il ne peut en rester à la situation qui était celle de vendredi avec le vote de la loi dite de sécurité globale par 388 députés totalement déconnectés des réalités, 388 députés alignés sur les pires revendications de la droite extrême.

Castex, le premier ministre, est interpellé ; Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, est interpellé ; Eric Dupond-Moretti, ministre de la justice, est interpellé. On attend leur démission ou leur acquiescement.

Le préfet de Paris, Didier Lallement, aussi doit démissionner ou être remercié.

D’autres préfets aussi doivent être remplacés et les rangs de la police purgés de tous les racistes qui la gangrènent.

Mais c’est surtout d’une redéfinition des tâches de la police dont la France a besoin, au service de la sécurité et non de la surveillance et de la répression.

Quoi penser d’un policier du renseignement intérieur (les ex-RG) qui se permet de téléphoner au rédacteur en chef du quotidien La Charente libre pour lui demander de façon très directe : « Bonjour, combien de vos journalistes se rendront à Paris samedi à la manifestation contre la loi de sécurité globale ? »

La France était un pays de liberté ; l’est-il encore ?

Le peuple se lève. Il est temps.