Je recherchais, en vain, une épigraphe, lue il y a quelques années. Elle me semblait particulièrement appropriée à la situation politique que nous vivons aujourd’hui.

Eureka ! Je l’ai enfin retrouvée en fouillant ma bibliothèque dans le recueil des conférences données en 2007 à l’université de Toronto par Alberto Manguel, écrivain, traducteur et critique argentino-canadien, homme de culture remarquable.

Ainsi, cette phrase qui me hantait était l’épigraphe de La Cité des mots, parue chez Actes Sud en janvier 2009. Alberto Manguel l’a trouvée dans l’œuvre d’un écrivain irlando-britannique, William Hazlitt, Political Essays, with Sketches of Public Characters (1819).

« Aimer la liberté, c’est aimer les autres ; aimer le pouvoir, c’est s’aimer soi-même. »

Sans commentaires, n’est-ce pas ?