Elon Musk a fini par assouvir son dernier caprice, à savoir le rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars. Si les actionnaires se frottent les mains, la moitié des 7500 salariés pleurent. La moitié d’entre eux ont été virés par un simple message au cours de la nuit.

La loi du fric a tranché et Musk l’applique sans réserve. On mesurera la folie de ce champion de la nouvelle industrie quand on saura qu’il a dépensé 44 milliards pour racheter une activité non rentable depuis son lancement en 2006 ; elle n’a dégagé ses premiers profits (modestes) qu’en 2018. Et, évidemment, ce sont les salariés qui vont jouer les variables d’ajustement. Virés par Internet !

Ah, qu’elle est belle la démocratie américaine !

Mais l’agité du bocal a dû être rappelé à la raison par ses banquiers et il s’est ravisé. Après avoir licencié des services entiers et des techniciens considérés comme essentiels à la bonne marche du réseau dit social, il a intimé l’ordre de rappeler des ‘’licenciés par erreurs’’ et des ingénieurs nécessaires aux projets en développement. Les responsables n’ont pas eu plus de temps pour rappeler quelques poignées de licenciés qu’ils n’en avaient eu pour les jeter dehors.

C’est comme ça chez Musk : on agit et on réfléchit après. Il paraît que notre homme est un génie. 

Le même jour, il a décidé de retarder le lancement de l’application de certification payante des comptes.

Le mépris de cet homme est insondable. Il a émis le vœu d’envoyer des hommes vivre sur Mars ; qu’il y aille. Vite, et, surtout, qu’il y reste.

Musk fait-il école ? On apprend que Meta (ex-Facebook et Instagram) aussi va lancer un ‘’plan massif de licenciements’’. Les 87 000 salariés du groupe sont inquiets, car selon le Wall Street Journal, il pourrait s’agir du plus vaste plan de licenciement des technologies étatsuniennes.

Les patrons de la ‘’tech américaine’’ sont fous !