La France s’enfonce dans une crise sanitaire sans précédent ; même l’Allemagne d’Angela Merkel déclare notre territoire à haut risque.

Mais les écoles doivent rester ouvertes, quoi qu’il en coûte ! Et le président reste obstinément dans le déni, et affiche de plus en plus d’arrogance.

La culture, elle, reste interdite. Et la ministre, hospitalisée ou pas, n’en peut mais…Elle n’a pas l’oreille d’un président pour qui la culture n’est pas essentielle.

La Fédération CGT du spectacle a publié des chiffres atterrants : combien de lieux, combien d’artistes devront s’orienter vers d’autres activités. Elle adresse un véritable cri d’alarme : la caisse de retraite et de prévoyance Audiens a calculé la baisse de la masse salariale des intermittents dans le spectacle vivant à 633 millions d’euros (24 %) et 2021 risque d’être pire, notamment avec la réforme de l’assurance chômage. Pour le syndicat, « dans ce contexte où la création et la diversité culturelle sont menacées (…) réouverture ou non, la priorité doit être donnée au soutien à l’emploi si nous ne voulons pas assister à l’effondrement du secteur. »

Qui se soucie de cette situation au gouvernement ? Certainement pas les Le Maire, Darmanin, Blanquer, Pannier-Runacher, Schiappa, Vidal, Le Drian, Pompili qui sont, en revanche, aux petits soins pour les gros industriels, harcelant et expulsant les réfugiés, chassant les islamo-gauchistes ou accordant des exceptions pour l’utilisation des pesticides.

La France des Lumière tournant le dos à la culture, qui l’aurait cru ?