Emmanuel Macron, le ‘’vertical’’, n’aime pas l’humour et le poil à gratter.

Adèle Van Reeth, philosophe (non agrégée) et nouvelle patronne de France Inter, non plus. 

Ce trait de caractère est l’un des points communs aux deux quadragénaires.

Le président de la République et la compagne de Raphaël Enthoven (lui aussi philosophe et l’un des ex de Carla Bruni) sont arrivés à des postes qui crispent et font perdre toute vélléité de s’octroyer des moments de franches rigolades.

Avant de les élire ou de les nommer, on devrait s’assurer qu’ils sont capables de rire et, plus encore, de rire de leurs propres travers. Or, il semble bien que les deux hauts personnages dont il est question n’acceptent pas de rire quand on parle d’eux et de leurs actes. Il est vrai que la réforme des retraites, par exemple, serait plutôt à pleurer !

C’est sans doute ce qui vaut aujourd’hui à Charline Vanhoenacker et à sa bande (Guillaume Meurice, Alex Vizorek, Juliette Arnaud, Clara Dupond-Monod et André Manoukian) de perdre l’émission quotidienne C’est encore nous.

Charline a tenu à préciser : « Ce n’est pas ma décision. Je vous confirme que la quotidienne s’arrête. » Deux phrases pleines de sous-entendus.

L’émission réunit chaque jour 1,25 million d’auditeurs. Mais Adèle Van Reeth a décidé (seule ?) de confier la tranche horaire au transfuge d’Europe 1, Matthieu Noël, beaucoup plus consensuel que la bande des Belges. Sans explication.

Le changement interroge et pas seulement dans les studios de la Maison ronde. Les auditeurs qui goûtaient l’humour corrosif de Charline apprécieront !

Décidément, à l’Elysée, on veille à tout et on ne rit pas.