Marlène Schiappa est la fille de militants trotskistes ; son père est l’historien Jean-Marc Schiappa et sa mère est proviseure adjointe. Elle est depuis longtemps en rupture avec ses parents. Est-ce cela qui l’a rapprochée d’Emmanuel Macron ?
Cette jeune femme est déroutante : elle s’est liée d’amitié avec l’animateur Cyril Hanouna. Et elle s’en vante, malgré la lourdeur (le mot est faible) du personnage.
Elle vient de se déclarer interpellée par « ce qu’est devenu le format d’Envoyé spécial et par l’émission Cash investigation ».
Bref, elle ne supporte pas les deux émissions présentées par Elise Lucet.
Rien de surprenant tant le fossé est grand entre le cirque Hanouna et les émissions de service public.
Marlène Schiappa y voit une forme de populisme au motif que « Quand on montre sur le service public sans cesse des images de politiciens corrompus, d’hommes et de femmes politiques véreux qui détournent de l’argent, de gens haineux et magouilleurs, je crois qu’on installe dans l’esprit des gens que les personnalités politiques sont toutes comme ça. »
La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes souhaiterait voir de « belles histoires »,et, au fond, qu’Elise Lucet imite les campagnes de communication de Carrefour : ‘’Avec Carrefour, je positive’’ ou ‘’J’optimise’’
Elise Lucet en animatrice de grande surface, c’est vrai, ce serait original. Mais il y a déjà une forte concurrence avec Hanouna, le chouchou de la sous-ministre, et d’autres saltimbanques comme Stéphane Bern, par exemple.
Mais, au fait, Marlène Schiappa était-elle en service commandé pour préparer la future réforme de l’audiovisuel, qui sonnerait la mort des émissions d’information de service public ? Ou pas ?