L’Allemagne se réarme et ce n’est pas une bonne nouvelle.
Le nouveau chancelier, Olaf Scholz (social-démocrate), a annoncé vouloir consacrer 100 milliards d’euros à la modernisation de l’armée de son pays et, aussitôt, la ministre de la défense, Christine Lambrecht, elle aussi social-démocrate, a dévoilé que la Luftwaffe allait acheter jusqu’à 35 avions furtifs américains, les F-35 de Lockheed Martin. Provoquant l’étonnement d’Emmanuel Macron qui militait, lui, pour le projet de l’avion de combat du futur (SCAF) d’un consortium franco-germano-espagnol.
Les motivations allemandes sont inquiétantes ; Berlin a fait le choix du seul avion homologué pour le transport de bombes nucléaires américaines. Le chancelier Olaf Scholz rompt avec la politique d’Angela Merkel et de ses prédécesseurs qui avaient choisi de ne pas développer un arsenal atomique.
En se rangeant sous pavillon américain, l’Allemagne choisit de perpétuer son engagement de transporter des bombes nucléaires dans les missions d’urgence, décrétées par les faucons de Washington et de l’OTAN.
L’Allemagne joue un jeu dangereux, au moment où la guerre de Poutine en Ukraine peut déraper à tout moment et plonger le monde dans une guerre nucléaire sur toute la planète et où ces mêmes faucons tentent de ranimer une organisation, l’OTAN, que Macron avait déclaré en état de mort clinique.
Les Etats libéraux font le choix de rapports belliqueux sous la pression de leurs oligarques respectifs soucieux de s’approprier les ressources naturelles nécessaires à leur business ; au détriment des peuples, asservis et appauvris. Quand les peuples d’Afrique, notamment, crient famine.
Quel monde pourri !