Le théâtre est en crise, comme le cinéma ; les salles peinent à se remplir et n’ont pas renoué avec le niveau de fréquentation d’avant la crise sanitaire.
L’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) a commandé une enquête sur ‘’les Français et leur perception du théâtre’’ pour tenter de comprendre les causes de la baisse de fréquentation.
On passera sur les détails de cette étude pour n’en retenir qu’une conclusion : le prix des places est jugé trop cher arrive en tête des raisons avancées par les sondés.
C’est tout sauf une surprise. Aujourd’hui, le pouvoir d’achat des Français subit une sévère agression que le président de la République et son gouvernement ne traitent que par des mesures aléatoires, des primes, des primes, des primes, excluant les augmentations de salaires.
Les Français sont inquiets et réduisent les budgets considérés comme moins essentiels que d’autres ; il est navrant de constater que le budget de la culture est le premier sacrifié, mais, ô, combien compréhensible !
En tempsd e crise, on a encore plus besoin de culture.
Pendant que le peuple se serre la ceinture, les riches, eux, font la fête (LVMH a vu ses bénéfices bondir de 23 % au premier semestre) et sont à la fête (Total, lui, a dégagé un profit de 18,5 milliards d’euros au cours de la même période, soit une hausse de 200 % par rapport à 2021).
L’argent coule à flot chez les plus riches et les dividendes gonflent démusérement, pendant que le Parlement et le gouvernement refusent de taxer les super-profits.
Le monde de la culture n’a pas fini de souffrir ; le commerce aussi.
L’égoïsme des riches est comme les profits immense et indécent.