Jean-Paul Huchon et Manuel Valls sont déjà tombés dans les poubelles de l’histoire. S’ils sont oubliés, leurs méfaits à la tête de la région Ile-de-France et du gouvernement restent.

Ils ont plongé (mais pas qu’eux) le Parti socialiste dans une profonde dépression et ils continuent à désespérer les socialistes honnêtes. Leur appel à voter pour Valérie Pécresse contre la liste de la gauche unie aux élections régionales est pitoyable et dramatique. A la limite, on pourrait s’en foutre, mais leur prise de position a le mérite de clarifier leur positionnement : ils préfèrent la droite qui casse les services publics, l’université, les transports, l’énergie, etc., à la gauche qui se préoccupe du sort des laissés pour compte du néolibéralisme, des inégalités, de l’avenir de la planète et de la jeunesse.

Ils ont dirigé qui la région, qui le gouvernement avec ceux qu’ils disent détester aujourd’hui et ils ont été insulté par ceux qu’ils ont rejoint. Abject !

N’ont-ils pas compris que c’est leur politique qui a détourné autant d’électeurs des urnes dimanche dernier ?

En écrivant ces lignes, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ces quelques lignes du marquis de Sade extraites d’un court texte, Etrennes philosophiques, écrit en 1872 :

« Et voilà donc, en France, à quoi tient l’honneur, la vie, la fortune et la réputation du citoyen. La bassesse, la flatterie, l’ambition, l’avarice, commencent sa ruine et l’imbécillité la finit. »