Paris a donc hérité d’un machin, l’Autorité bancaire européenne (EBA), qui coûte cher (budget de 38,8 millions d’euros) pour moins de 200 personnes.

Ce machin a été créé en 2011 pour surveiller les pratiques des acteurs financiers et des banques après la crise de 2008.

Ce machin ne sert pas à grand-chose si on en juge par ce qui se passe dans les milieux financiers aujourd’hui encore.

On n’a pas entendu cette Autorité à propos des Paradise Papers ou des Panama Papers. Cela ne relève sans doute ni de la surveillance des acteurs financiers, ni des banques. Motus et bouche cousue ; l’évasion fiscale ? Connais pas.

Mais que Paris récupère ce machin met Macron en transe ; il se déclare heureux et fier de ce choix.

Les cireurs de pompes de Bercy, Le Maire, Griveaux et Loiseau, eux, n’ont pas manqué de relever que « Les mesures prises par le gouvernement, sous l’autorité du président de la République et du premier ministre, font désormais de la capitale une des places les plus attractives au monde. »

Au-delà de la flagornerie, voilà qui prouve encore les liens du président des riches avec la finance.

En revanche, que Lille n’ait pas obtenu l’Agence européenne du médicament n’a fait l’objet d’aucun commentaire de la part de Macron. Ce qui a fait dire à Xavier Bertrand : « La finance est à leurs yeux plus importante que la santé. »

Quelle découverte !