Emmanuel Macron prend beaucoup d’aise avec l’histoire, particulièrement l’histoire de France, et la culture de notre pays. Traiter les habitants de l’Hexagone de Gaulois, quelle idiotie.
Ajouter que les Gaulois sont réfractaires au changement, ce n’est plus une idiotie, mais une insulte et un mépris assumé pour ceux qui osent s’opposer à son grand dessein.
Là, Macron est un fieffé récidiviste, surtout quand il se trouve hors du sol français.
On ne nous fera pas croire au dérapage ou à l’humour, le président de la République contrôlant trop bien sa communication pour se laisser aller à quelques dérapages.
Non, Macron communique en permanence et, au Danemark, il a cherché à détourner l’attention après le camouflet que lui a infligé Nicolas Hulot et les autres ‘’incidents de parcours’’ (affaires Benalla et Nyssen, Khoeler et Ferrand, etc.). Mais on ne peut pas dire que l’opération a vraiment réussi ; les Français ont des préoccupations très terre à terre en ce moment, avec la réduction de leur pouvoir d’achat, les perspectives de diminution de leurs retraites, la rentrée scolaire qui ne s’annonce pas tranquille, les trains qui déraillent, les routes qui se détériorent, les ponts qui s’effritent, les privatisations qui continuent et les patrons qui en prennent à leur aise.
Macron chute encore dans les sondages et c’est tant mieux. Les Gaulois lui doivent bien, eux aussi, leur mépris.
Mais il faut retenir de cet épisode que la fonction présidentielle n’en finit pas d’être dévalorisée par ses titulaires successifs et n’en finit pas de s’éloigner à la fois du peuple et des idéaux démocratiques.