Nicolas Hulot a 63 ans ; ce qui signifie qu’il n’est plus un débutant, ni dans l’écologie, ni dans les affaires, ni dans la politique.

Il est populaire ; le mérite-t-il ? Certains aspects du personnage sont controversés ; à juste titre semble-t-il. La seule chose qui ne prête pas à contestation c’est sont attachement à l’écologie et à l’avenir de notre bonne vieille terre.

En politique, il a côtoyé des élus de droite et des socialistes, avant de céder aux propositions d’Emmanuel Macron. Etait-il dupe, comme il veut le faire croire ? Certainement pas, même si le président de la République n’hésite pas à affabuler pour arriver à ses fins d’élargir sa majorité hétéroclite.

Aujourd’hui, Nicolas Hulot a claqué la porte du gouvernement, sans même prévenir ceux qui l’avaient fait ministre. A-t-il eu raison ? Très certainement, oui. Car, pour lui, il était temps de mettre un terme à une expérience au cours de laquelle il a servi d’alibi.

Mais la chose que Nicolas Hulot n’a pas voulu comprendre, c’est que la droite auto-proclamée « pro-business », celle de Macron, exècre l’écologie qui à leurs yeux vise à rogner leurs dividendes. Comme Sarkozy l’avait dit crument, avant que le locataire actuel de l’Elysée en apporte la preuve en feignant de laisser croire que le lobbyiste présent à une réunion avec les chasseurs n’était pas son invité.

Alors, Nicolas Hulot parti, la planète est toujours en grand danger d’anéantissement et il faudra plus qu’une foucade et une démission pour la sauver. Mais d’une révolution et d’une autre organisation politique. Sans Macron, contre Macron. Avec ou sans Hulot ?