Hervé Gattegno, directeur des rédactions de Paris Match et du Journal du dimanche, est l’un de ces éditorialistes qui osent tout. Sûrs de leur impunité et d’eux-mêmes, éblouis par leur pouvoir, ils ne dissimulent plus leur engagement politique auprès des riches milliardaires qui les rémunèrent et des premiers de cordée qui les ont fait rois.

Mais Gattegno a franchi un échelon dans son journalisme de connivence. Au cours de l’émission dont j’ai parlé hier, il a révélé, sans honte : « J’ai eu Nicolas Sarkozy au téléphone, il m’a remercié pour mon article. »

Jean-Pierre Elkabbach a trouvé son digne successeur et, avec Hervé Gattegno, le journalisme de révérence continue à sévir.

Il n’est pas assuré que Gattegno sauvera Nicolas Sarkozy, mais le vrai journalisme a trouvé son fossoyeur.

Et Nicolas Sarkozy va pouvoir continuer à se répandre dans le Tout-Paris en déclarant être le rédacteur en chef de tous les médias. Modestement, comme d’habitude.

Pour ce qui concerne Paris Match et le Journal du dimanche, c’est hélas vrai !