Alors que se tient l’assemblée générale de l’ONU, Israël continue à tuer en Palestine et désormais au Liban. Avec férocité et aveuglément. La situation est insupportable et doit cesser.
Mais pour des questions géostratégiques ou nationales, les prétendues grandes nations qui pourraient arrêter le bras assassin de Benyamin Netanyahu palabrent ; elles évitent ainsi de prendre les mesures qui devraient s’imposer à tous. Les mots sont autant d’écrans de fumée.
Le peuple palestinien, victime d’un génocide depuis des décennies, pleure ses innombrables morts, enfants, femmes et adultes, et voit se multiplier les ‘’colonies’’ en Cisjordanie au mépris de toutes les déclarations des Nations Unies.
Il y a cinquante ans, le 13 novembre 1974, Yasser Arafat, avait pu s’exprimer à l’assemblée générale. Ses paroles étaient fortes et intelligentes, :
« Si cette immigration des Juifs en Palestine avait eu pour but de leur permettre de vivre à nos côtés, en jouissant des mêmes droits et en ayant les mêmes devoirs, nous leur aurions ouvert les portes, dans la mesure où notre sol pouvait les accueillir. Tel a été le cas pour les milliers d’Arméniens et de Circassiens qui vivent parmi nous en tant que frères et citoyens bénéficiant des mêmes droits. Mais que le but de cette émigration soit d’usurper notre terre, de nous disperser et de faire de nous des citoyens de deuxième catégorie, c’est là une chose que nul ne peut raisonnablement exiger de nous. C’est pour cela que, dès le début, notre révolution n’a pas été motivée par des facteurs raciaux ou religieux. Elle n’a jamais été dirigée contre l’homme juif en tant que tel, mais contre le sionisme raciste et l’agression flagrante. »
Que cinquante ans plus tard, les Palestiniens se retournent vers les extrêmistes et les fous de dieu n’est guère surprenant. Même pour Netanyahu qui a largement contribué à l’expansion du Hezbollah et du Hamas pour tenter de justifier l’injustifiable, à savoir la ‘’grande Israël’’, la terre du peuple juif.
On en revient toujours, hélas, à la religion !