Le dérèglement climatique bouleverse notre quotidien et engendre d’innombrables catastrophes comme celles que vivent l’Allemagne et la Belgique, après celle qui a frappé la France dans la vallée la Roya.
Nous vivons en état d’alerte permanent, en assistant à la multiplication des effets de l’activité humaine sur l’environnement : fonte des glaces, élévation du niveau des mers, fortes précipitations et inondations, vagues de chaleurs (avec leur lot de morts) et gels tardifs (avec de lourdes conséquences pour l’agriculture), incendies de forêt, espèces animales et végétales menacées, recrudescence ou retour de maladies infectieuses comme la paludisme, cancers de la peau dus à l’exposition plus importante aux rayonnements ultra-violet, infections transmises par les insectes, enfin, émergence de nouveaux types de virus comme le Covid19 et ses variants.
Bref, la planète terre est en état d’urgence absolue.
Il y a bien longtemps que les scientifiques et notamment ceux du GIEC (mais pas seulement) ont tiré le signal d’alarme. Jusque-là en vain.
L’ONU avait pris l’initiative de la lutte contre le réchauffement climatique en 1992 ; 196 Etats et l’Union européenne avaient signés une Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) entrée en vigueur en 1994, s’engageant à participer chaque année à des Conférences des Parties (Conferences of the Parties ou COP). Celles-ci devaient renforcer les engagements pris et évaluer le degré d’application des mesures votées
Que croyez-vous qu’il arriva ? Rien. On peut constater avec amertume que rien ou si peu a changé ; les pollutions de toutes sortes continuent d’abîmer notre planète et les catastrophes se multiplient et accélèrent leur rythme. Les dégâts humains sont considérables, mais les gouvernants ne veulent pas toucher aux industriels pollueurs et aux délocalisations qui multiplient les transports les plus énergivores.
Jacques Chirac est mort sans s’être baigné dans la Seine et nous devons constater que notre maison brûle encore et que nous regardons toujours ailleurs.
Emmanuel Macron préfère regarder les cours de la bourse des multinationales et recevoir leur gratin à Versailles ; sa start-up nation n’a que faire des inondations de la vallée de la Roya. Son amie Angela Merkel verse des larmes en comptant les victimes dans le Land de Rhénanie-Palatinat. Pour autant, aucun des dirigeants de ce monde bouleversé n’annonce des mesures immédiates pour freiner la désolation et assurer l’avenir des générations futures.
Ne regardons plus ailleurs, mais, surtout, agissons.