L’Eglise catholique est en crise. Les églises se vident et les coûts de l’énergie ont sérieusement affaibli ses ressources. La hiérarchie portant la mitre a donc lancé un appel à ses fidèles pour les prier d’augmenter de 20 % leur versement au denier du culte.
Le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, a longuement négocié un protocole avec l’enseignement catholique visant à favoriser la mixité sociale et scolaire dans les établissements privés sous contrat.
Le protocole a été vidé de toute obligation et ne parle que d’incitation. Les écoles cathos conserveront leur liberté d’inscription et les familles leur libre choix.
Plus simplement, rien ne changera. La mixité qui fait nation n’est pas pour demain ! Les grenouilles de bénitier s’accrochent à leurs chapelets et multiplien les prières. Elles ont d’ailleurs sonné aux oreilles d’Emmanuel Macron.
Le président de la République qui a fait toute sa scolarité dans des établissements catholiques (où il a côtoyé sa future épouse, professeur) est intervenu pour dicter le protocole à son ministre ; ainsi Pap Ndiaye qui se prétend défenseur à tout crin de la laïcité a été désavoué ; cependant il n’envisage même pas de démissionner ; il a dû avaler une ostie et faire pénitence !
En revanche, l’enseignement catholique a saisi l’opportunité qui lui était ainsi offerte pour demander au ministère de ‘’sensibiliser’’ les collectivités territoriales à l’octroi de subventions aux établissements accueillant des éléves boursiers et aux collectivités locales de prendre en charge leurs repas des pauvres boursiers.
On est tenté de faire un rapprochement entre les événements : régions, départements, communes sont invitées à octroyer de nouvelles subventions aux écoles catholiques au moment où l’Eglise de France est en manque de ressources. Et après que l’Etat diminue les dotations.
Pas très catholique tout ça ! Les athées sont priés de se taire et de sacrifier davantage l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire.