Emmanuel Macron casse tout. Après le code du travail, les cotisations sociales, la formation professionnelle, l’assurance chômage, l’accès à l’université, l’éducation nationale, l’apprentissage, l’impôt sur la fortune, l’aide au logement, les HLM, l’impôt sur les sociétés, la SNCF, c’est le tour de l’audiovisuel public.
Françoise Nyssen, prétendue ministre de la culture, a présenté un « scénario de l’anticipation », qui cache mal son indigence. Mais il fallait sauver les apparences avant que le président de la République ne présente le vrai plan de casse d’un nouveau service public. Et pas n’importe lequel, celui qui devrait informer, éduquer et distraire les citoyens français autrement que les chaînes privées et les médias écrits entre les mains des milliardaires.
Le projet de Nyssen est flou ; celui de Macron est plus clair (mais c’est lui le patron !) : moins de service public pour laisser la place aux médias privés ; moins d’informations complètes, vérifiées et mises en perspective pour mieux endormir le bon peuple et ainsi laisser prospérer le libéralisme ; moins d’éveil culturel et plus de distraction bas de gamme laissant plus de temps de cerveau disponible pour les amis du président.
Macron a osé qualifier le service public de l’audiovisuel de honte de la République (blessant profondément ceux qui y collaborent), mais quand sa politique aura produit ses effets, ce sont les citoyens qui auront honte du président de la République !