Les Etats-Unis ont eu leur oracle Donald, celui qui annonçait le bonheur retrouvé sur la terre US : « Make America Great again ».
La France aussi ; Emmanuel, qui, lui aussi, prédisait des jours heureux, si le bon peuple le suivait dans sa Révolution.
Les deux grands hommes pratiquent volontiers la divination, avec une connaissance de ce qui est bon pour le peuple et pour l’avenir.
Mais, Donald Trump et Emmanuel Macron sont assurément des usurpateurs ; leur idéologie s’inscrit dans une dérive totalitaire et réactionnaire, inégalitaire et liberticide, c’est-à-dire à l’opposé de ce qu’ils annoncent. Comme Merlin l’enchanteur, ils endorment le peuple en prétendant dicter ce qui est bien à la masse ignare, celle qui est incapable de traverser la rue pour trouver du travail, des citoyens qui ne sont rien et qui sont, pour beaucoup, illettrés.
A l’image de Trump, qu’il s’était empressé de rencontrer dès les lendemains de son élection, Emmanuel Macron a une haute idée de sa personne ; elle lui interdit de nommer une représentante du Nouveau Front populaire comme première ministre. Au nom de dogmes ultralibéraux qu’il sert avec persévérance.
Le conflit est d’une intensité dramatique telle qu’on n’en avait jamais connu ; l’épisode est inédit. Mais Macron reste figé, sans s’apercevoir que la vie des citoyens qui ont du mal à boucler les fins de mois ne s’est pas mise entre parenthèses. La colère qui s’est traduite par le nombre de voix recueillies par les candidats du NFP, est toujours là.
Le peuple (ce n’est pas un gros mot !) veut faire de la politique autrement et il a trouvé en Lucie Castets une représentante qui a la tête bien faite et les idées claires. Il lui fait confiance pour mettre un terme à la crise économique, financière, politique, environnementale, éducative, énergétique, sociale, discriminatoire, xénophobe qui mine l’avenir.
Le capitalisme nous entraîne dans un désastre que Macron ne veut pas voir, ne veut pas combattre pour préserver les délinquants qui en ont tiré un bénéfice colossal.
Le peuple ne veut plus d’oracles mais des politiques, femmes et hommes, au seul service du bien commun.