Pauvres Kurdes ! Les laissera-t-on exterminer par le dictateur turc Erdogan ? Mais aussi au nom des intérêts stratégiques de Trump, Poutine, Macron et quelques autres, comme l’OTAN ? Au nom des intérêts de quelques grands pétroliers soutenus par les prétendues grandes puissances ?

Erdogan, au plus mal en Turquie, a sorti l’arme du nationalisme exacerbé pour tenter de regagner du terrain dans les sondages. Il tue des Kurdes au prétexte qu’ils sont Kurdes et prétendument terroristes (ça me rappelle quelque chose).

Erdogan est prêt à renouveler le génocide arménien si personne ne l’arrête ; hélas, il est affligeant de constater que Trump, Poutine et Macron ne font rien pour stopper son bras meurtrier. Ce ne sont pas des lettres, des communiqués ou des coups de téléphone qui peuvent arrêter les dramatiques desseins d’un fou de Dieu !

Les atrocités commises par les troupes turques vont hélas se dérouler sans témoins, comme le rapport Le Monde, dont les envoyés spéciaux ont du se résoudre à quitter les zones de combat, pour la plus grande joie d’Erdogan qui va pouvoir tuer sans retenue.

Avant leur départ, les journalistes du quotidien vespéral ont rendu hommage aux Kurdes, ces prétendus terroristes : « Depuis 2015, le nord-est de la Syrie, contrôlé par les Forces démocratiques syriennes (FDS), à dominante kurde, était le dernier endroit du pays où il était possible pour des journalistes étrangers de travailler dans une relative liberté et sans risque sécuritaire majeur. »

Les Kurdes laissent les journalistes rendre compte et faire leur travail, Erdogan, lui, emprisonne les journalistes, turcs, kurdes et même étrangers qui osent témoigner et formuler des critiques à l’encontre de sa politique sanguinaire.

Les Kurdes, hommes et femmes (courageuses femmes kurdes) ont déjà payé un lourd tribut à la lutte contre l’obscurantisme de l’Etat islamique ; ne les laissons pas assassiner par Erdogan.