Le pape François a publié une nouvelle encyclique, Fratelli tutti, de 90 pages, un événement qui fera date ; il y est fidèle à ses engagements maintes fois répétés. Il fustige le libéralisme égoïste et les finances, le populisme et les nationalismes. Il dénonce les catholiques qui font « prévaloir certaines préférences politiques sur les convictions profondes de leur foi : la dignité inaliénable de chaque personne humaine indépendamment de son origine, de sa couleur ou de sa religion. »
Il n’est pas besoin ici de citer les noms de ceux à qui s’adressent ces phrases. Nul doute que cette encyclique passera sous silence dans les médias contrôlés par la clique des milliardaires qui se réclament de la Sainte Eglise romaine, comme Vincent Bolloré (l’employeur de Zemmour et d’Hanouna), par exemple.
Ceux qui dirigent la France aujourd’hui, du président de la République aux ministres, députés, sénateurs et élus locaux, ont reçu avec cette encyclique papale un texte à méditer et à consulter avant d’agir au quotidien et de rédiger des lois rejetant les migrants, les chômeurs, les jeunes ou, sans discernement, tous les islamistes, etc.
Il ne s’agit pas de citer toutes les richesses de la pensée pontificale, mais une phrase, plus qu’une autre, mérite d’être retenue : « Le prétendu ruissellement ne résorbe pas l’inégalité, il est la source de nouvelles formes de violence qui menacent le tissu social. »
Dédiée à Emmanuel Macron, en toute simplicité.
PS – Le service public de l’audiovisuel agent de relations publiques de Carla Bruni, dont on dit qu’elle chante ? Il s’agit d’un délit de copinage insultant pour la vraie culture. Près de 30 minutes dimanche soir avec Laurent Delahousse, et 10 minutes ce matin avec Léa Salamé ! C’est stupéfiant et incongru quand de vrais chanteurs sont au chômage forcé.