Jean Quatremer est un journaliste de Libération. Européen et fédéraliste, de sa position de responsable de l’actualité européenne à Bruxelles, il ose tout et, surtout, il dit n’importe quoi sur tout, y compris sur les sujets qu’il ne connaît pas (et même sur ceux qu’il prétend connaître).

Il semble qu’il cherche à se faire remarquer pour attirer la lumière sur sa personne. A défaut d’avoir un vrai talent. Il est le bon client que David Pujadas aime inviter sur LCI ; avec Quatremer, il est assuré d’avoir des ‘’reprises’’ dans d’autres médias.

Le citoyen Jean Quatremer a le droit d’avoir des idées personnelles ; en revanche, le journaliste Jean Quatremer a le devoir de donner aux autres citoyens des informations vérifiées et recoupées. Mais pas de proférer des âneries ou de colporter des fausses informations. La dernière en date est d’une imbécillité rare :

« Vous vous rendez compte, on a estimé qu’il y aurait eu 50/60 000 morts sans confinement, on a 800 000 nouveaux chômeurs, donc ça veut dire que chaque vie sauvée a causé 40 chômeurs, c’est pas rien, c’est énorme ! »

Sans commentaire.

Sinon quelques anecdotes sur ce brillant plumitif qui ne fait guère honneur à la profession de journaliste.

Le 15 mars 2017, il avait écrit sur son compte Twitter :

« Pour la première fois de ma vie, je viens de faire un don à un parti politique, en l’occurrence En Marche… » Tel Paul Claudel touché par la foi en étant appuyé sur le seconde pilier à l’entrée du chœur de Notre-Dame (« En un instant mon cœur fut touche et je crus ! »), Jean Quatremer fut touché par la grâce divine et les prêches d’Emmanuel Macron. Sublime.

Le même homme, rallié au dogme macronien, avait cru pouvoir se permettre de traiter les gilets jaunes de ‘’beaufs’’, avant de poster également sur son compte Twitter :

« Je précise: un mouvement de beaufs, poujadiste, factieux et rouge brun. La totale, quoi. »

Ces saillies valent une certaine notoriété à ce diplômé en droit qui a micro ouvert à France 2, France 3, France 5, France info, Arte, etc. Il a reçu le prix Louise Weiss du journalisme européen. Etc.

Jean Quatremer ne doute de rien et il se vautre dans des commentaires irresponsables et impardonnables. Pauvre journalisme.