Je ne connais pas Gaspard Proust et depuis ce matin après la lecture d’un article de Sophie Gindensperger sur le site de Télérama, je n’éprouve pas le besoin de l’écouter, ni de le connaître plus avant.
Le magazine culturel m’apprend que ce Gaspard Proust, prétendant acteur et humoriste, tient une chronique sur Europe1 et dans le Journal du dimanche, après avoir animé en 2022 un meeting politique organisé par Valeurs actuelles.
Sur Europe 1, le 9 novembre, Télérama rapporte quelques phrases de sa chronique :
« Plutôt que défiler contre l’antisémitisme, moi j’inventerais le happening “boire du champagne pour les décollages”’ (…) À un moment, t‘amène sur le tarmac (…) tout ce que la France compte de fichés S, délinquants multirécidivistes, OQTF, antisémites, porteurs de jogging casquette californiens, tu vois ce que je veux dire, franchement, toute la confrérie des “petits anges”, hop tu me charges tout ça dans la soute, direction plein sud, une escale à Cayenne pour les nationaux, et je pense que d’un coup, il y aurait moyen de transformer une sorte de désespoir en grande fête républicaine (…) Disons [qu’avec] la perspective pour un “petit ange” que son prochain rodéo urbain consiste à zigzaguer entre des figuiers de Barbarie sur un bourricot qui boîte, (…) il y a des chances qu’ils commencent à faire de la réflexologie mentale. »
Il n’y a qu’un qualificatif : abject.
Pendant le même temps, l’Institut de France à Gaza était bombardé par les Israéliens, la ville était quasiment rasée et Gérard Larcher éructait pour dénoncer la chronique de Guillaume Meurice sur France Inter.
Gérard Proust, lui, peut continuer à étaler son racisme primaire avec la bénédiction de Vincent Bolloré ; le mutisme de la droite et de l’extrême droite est assourdissant.
Heureusement, il reste peu d’auditeurs à Europe1.