Les appels à faire barrage du Rassemblement national et à son dernier ralliement, Eric Ciotti, se multiplient. Le danger est trop grand, trop imminent pour rester spectateur. 

Résister d’abord, proposer un programme de rupture ensuite. C’est ce que propose le Nouveau Front populaire. Les citoyens ne peuvent plus être des spectateurs quand c’est le quotidien qui peut être bouleversé si Bardella est envoyé à Matignon.

Pour sa part, la CGT a réitéré son appel :

« L’extrême droite est un poison mortel pour notre République, notre démocratie et pour les travailleuses et les travailleurs.   L’extrême droite est raciste, antisémite, islamophobe, sexiste, homophobe et violente. Si elle arrive au pouvoir,elle instaurera une société ségrégationniste, elle s’attaquera à tous les contre-pouvoirs, à la liberté de la presse, à l’indépendance de la justice, des organisations syndicales et de la société civile. »

La Résistance s’organise, même en plein Festival d’Avignon. Tiago Rodrigues a annoncé, par exemple, « une nuit de résistance le jeudi 4 juillet, de minuit à 6 heures du matin dans la Cour d’honneur du palais des Papes après le spectacle d’Angélica Liddell. Tous les artistes du festival, In et Off mêlés, s’y retrouveront pour inviter à défendre au second tour nos belles valeurs républicaines. Les spectateurs y sont gratuitement conviés. Le patron du Festival est combatif, chaleureux, généreux. »

Si Emmanuel Macron a tant méprisé le peuple, ses salariés et ses syndicats, ses gens de culture, ses députés (en ayant recours au 49-3), ses soignants, ses enseignants, ses agriculteurs, ce peuple, lui, est debout pour défendre « nos belles valeurs républicaines » qu’il a, lui, tant piétiné.