Le nombre de sans abri, sans travail, sans papier augmente chaque jour et la pandémie du coronavirus a amplifié le phénomène.

Mais les pauvres sans rien insupportent ce président de la République qui avait promis qu’à la fin de sa première année de mandat il n’y aurait plus de citoyens couchant dehors.

Il n’est pas étonnant que les pauvres sans abri cherchent un toit. Que leur offre-t-on comme solution alternative ? Mais, voilà que ce gouvernement des riches vient de faire voter une loi qui en fait des criminels. Un collectif de 34 associations et syndicats a publié un communiqué à ce sujet :

«La loi “sécurité globale”, validée par le parlement le 15 avril dernier, précarise et criminalise davantage les personnes sans-logis qui occupent ou se maintiennent dans des locaux vacants sans titre locatif. Loin de ne protéger que le domicile des habitant·e·s, l’article 1er bis A sanctionne désormais l’occupation de locaux vacants, professionnels, commerciaux, agricoles ou industriels.De surcroît, il inflige trois ans de prison et 45 000 euros d’amendeà ces personnes en situation de précarité, triplant les peines à leur encontre, alors même que le Conseil constitutionnel avait censuré cette disposition de la récente loi ASAP.Enfin cet article autorise la police municipale, pourtant dénuée de tout pouvoir d’enquête, à retenir les occupants, jusqu’à l’arrivée d’un agent de police judiciaire ou à les lui livrer. Outre les personnes sans logis, les habitant·e·s de bidonvilles, les squatteurs, les locataires non déclarés… sont aussi visées les occupations ponctuelles militantes ou syndicales. »

Ce pouvoir vertical n’aime pas les pauvres et sa répression accrue à chaque nouvelle loi masque mal son incapacité à mettre en place une politique publique du logement digne de ce nom.

En conclusion, le communiqué rappelle que « Laisser un bien immobilier vacant dans ce contexte de crise du logement et sanitaire est un abus de droit de propriété. »

Macron, obnubilé par sa réélection en 2022, tourne de plus en plus ouvertement le dos aux pauvres pour se rapprocher dangereusement de cette droite xénophobe de nantis et des suppôts de la droite dure proche de Marine Le Pen.