Un (sinistre) ministre de l’éducation nationale, démolisseur en chef du service public, qui dénature le baccalauréat pour ne pas céder aux revendications des enseignants s’opposant à une série de mesures dangereuses.

Un (sinistre) président des Etats-Unis qui jette de l’huile sur le feu et multiplie les provocations à l’encontre de l’Iran des peu sympathiques ayatollahs (accusés par Le Monde de faire monter la tension !).

Un père de famille qui meurt devant les yeux de ses enfants et de son épouse à la suite d’une expulsion musclée.

Des (sinistres) multinationales qui organisent la pénurie de médicaments en France au profit d’autres pays pour gonfler les dividendes de leurs actionnaires.

Un (sinistre) ministre de l’intérieur italien qui éructe et jette les humanitaires en prison.

Des femmes (jeunes) assassinées par leurs conjoints ou leurs concubins et une secrétaire d’état qui n’a d’autre réponse que la réunion d’un Grenelle consacré aux violences conjugales, alors qu’il faudrait faire le bilan d’une dizaine de lois votées depuis la fin des années 1990.

Un (sinistre) président de la République qui se déclare écologiste en chef et ose signer des accords avec le Canada (CETA) et quatre pays d’Amérique du Sud (Mercosur) faisant peser des dangers sur la santé alimentaire.

Inventaire à la Prévert ? Hélas !

Et un quotidien qui se prétend de référence qui ose écrire que la Grèce se normalise parce qu’elle a donné la majorité au parti de ceux qui ont plongé le pays dans le chaos. Pour Le Monde, le résultat des élections est doublement rassurant en s’inscrivant résolument dans le cadre de l’Union européenne.

Le nouveau premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a été l’un des artisans de la crise économique avec toute sa famille, son père et sa sœur, entre autres, tous ministres.

Le Monde omet de signaler que son parti, Nouvelle Démocratie a obtenu la majorité absolue à la Vouli avec les voix de l’extrême-droit d’Aube dorée.

Et Le Monde ose titrer son éditorial : « La Grèce, un pays normal ».

J’enrage.