Deux enfants, une petite fille de 7 ans et un petit garçon de 8 ans, sont morts aux Etats-Unis pour avoir fui la misère dans leur pays, le Guatemala.

La première au motif officiel de déshydratation et d’épuisement ; pour le second, le verdict médical n’est pas encore connu, mais les médecins n’avaient diagnostiqué qu’un simple rhume.

Ils avaient traversé la frontière américaine après une longue marche, très longue, comme d’autres ont tenté de traverser la Méditerranée, la mer Egée ou les déserts.

Avant de chercher des raisons médicales à leurs décès, il serait préférable de trouver des remèdes aux conditions que tous les candidats à l’immigration fuient : la guerre, la dictature, la pauvreté ou encore l’obscurantisme.

Aux Etats-Unis, la mort de ces deux jeunes enfants guatémaltèques a soulevé quelques réprobations, bien insuffisantes pour amener le fou de la Maison Blanche à réviser sa politique de ‘’tolérance zéro’’ à l’immigration. Au contraire, son entourage, constitué de malades mentaux au moins aussi dangereux que le président élu, dénonce ceux qui ne sont pas aux côtés de Trump pour décourager les étrangers à tenter de franchir la frontière.

Un tel cynisme est inouï et ne peut que révolter ceux qui cultivent la fraternité de tous les êtres humains.

Donald Trump, lui, est engagé dans un bras de fer avec les démocrates pour faire voter les crédits destinés à construire un mur à la frontière mexicaine. Le mur de la honte, un de plus et un de trop sur cette terre de désolation qui ne sait plus ce que signifie vivre ensemble.

Deux jeunes enfants guatémaltèques de 7 et 8 ans morts pour fuir la misère, il en faudrait combien pour émouvoir Trump, l’imbécile ?

Vivre heureux sur terre ne sera-t-il jamais qu’un rêve ?