Une fois encore, le RN de Marine Le Pen a été pris en flagrant délit de mensonge à l’Assemblée nationale. C’est une tradition familiale, qui gangrène tout le corps social.
Sa proposition de loi pour ‘’restaurer un système de retraite plus juste’’ n’était qu’une manœuvre pour tenter de piéger la gauche et occuper le terrain ; son projet ne prévoyant aucune mesure de financement de sa réforme ne pouvait être soumis au vote des députés.
Le RN a néanmoins maintenu l’examen de son projet toute la journée pour rien, preuve, s’il en faut, qu’il s’agissait d’une vulgaire opération de communication. Ses députés ont ensuite insulté la gauche en prétendant que le Nouveau Front populaire est ‘’l’ennemi des travailleurs’’. C’est osé, grossier de la part d’un parti comme celui-là, toujours prompt à voler au secours des patrons et qui, il y a quelques années seulement, prônait le départ à la retraite à 65 ans et qui a proposé hier un autre projet de loi en vue « d’assouplir les conditions d’expulsion des étrangers constituant une menace grave pour l’ordre du public » en fin de séance.
Il faut retenir de cet épisode peu glorieux dans l’hémicycle de la représentation nationale, que le RN est prêt à tout dans sa campagne de ‘’lepénisation’’ des esprits et que, comme son père, Marine Le Pen a fait des gros mensonges son fond de commerce. Comme Trump aux Etats-Unis.
Les néofascistes de tous les pays utilisent, là où ils sont, les mêmes programmes de propagande les plus abjectes. Hélas, ils prospèrent dans de trop nombreux pays, grâce aux politiques ultra-libérales au service des ultra-riches, au détriment des peuples.
La démocratie est en grave danger. Comme pour le climat, il serait temps de s’en soucier et de redonner la parole aux peuples.