Que l’équipe féminine espagnole soit sacrée championne du monde de football est vraiment réjouissant. La Roja, son surnom, pratique le jeu qu’on aime, celui qui est basé sur la passe courte et le collectif. Et à ce jeu-là, elle a logiquement battu une équipe d’Angleterre qui, elle, privilégie le jeu long, c’est-à-dire en envoyant des ballons très aléatoires, exigeant des courses harassantes, à des attaquantes au physique impressionnant.

Triomphe donc de la finesse sur la force, de l’intelligence créatrice sur le stéréotype.

Dommage pour les jeunes Anglaises qui méritent mieux que les choix d’une ‘’coach’’ rétrograde, car elles ont démontré à quelques moments de belles qualités techniques aussi.

Dans ce contexte, on aurait aimé voir une finale entre l’Espagne et l’équipe de France, dont le style est identique.

Pourquoi pas à l’occasion du tournoi des Jeux olympiques de 2024 ? C’est ce qu’on pourrait espérer de mieux pour la promotion d’un football féminin moins frelaté par l’argent que le football masculin où les milliards coulent à flot et pervertissent le jeu collectif.