La Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et Unicef France ont publié le résultat d’une enquête dressant un constat terrible de la rentrée scolaire. 

L’Humanité, citant le document, relève que « sur 5.527 personnes en famille ayant composé le numéro d’appel d’urgence 115 en France métropolitaine dans la nuit du 1er au 2 septembre, 2.925 n’ont pas été hébergées faute de places en hébergement d’urgence ou d’accès aux logements sociaux ».

Ainsi, près de 3 000 personnes ont dormi dans la rue dans la nuit du 1erau 2 septembre ; parmi elles, 1 483 étaient des enfants de moins de 18 ans.

Le plan de relance du gouvernement, souligne le document, « contient une enveloppe de 100 millions d’euros pour l’hébergement, il ne prévoit pas de création de places supplémentaires pour les familles alors que la demande reste exponentielle ».

Emmanuel Macron avait déclaré le 27 juillet 2017 : « Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des hommes et des femmes dans la rue ». 

Aujourd’hui, j’ai honte.

Les tensions entre la Grèce et la Turquie sont fortes, attisées par les nationalistes, les médias et deux hommes corrompus, Erdogan et Mitsotakis, tentant de masquer leur politique antisociale.

Les peuples grecs et turcs souffrent, leurs économies sont à l’agonie.

La France ne tente pas d’apaiser les esprits, mais fait du commerce des armes. Elle va vendre 18 avions Rafale au pays le plus endetté de l’Union européenne, la Grèce.

Aujourd’hui, j’ai honte.

Nos dirigeants n’ont-ils pas de cœur ? Pas même un soupçon de morale ?