Donald Trump est un adversaire assumé de la démocratie jusqu’à remettre en doute l’issue de l’élection présidentielle de 2020 et appeler ses admirateurs à envahir le Parlement. Celui qui se prétendait le meilleur président des Etats-Unis est désormais un admirateur assumé d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini.
A la mi-décembre, dans un discours prononcé dans le New Hampshire, il a utilisé la rhétorique nazie en prétendant, comme le Führer, que les immigrés (qualifiés de vermine) empoisonnent le sang des Américains, mais aussi les institutions psychiatriques et les prisons.
Les mots employés hier par Hitler et aujourd’hui par Trump ne sont pas le résultat d’un dérapage, mais bien le choix d’une stratégie. Celle du fascisme.
Le milliardaire véreux, poursuivi pour de multiples fraudes, est engagé dans une surenchère pour s’assurer les voix de l’Amérique profonde, ouvertement raciste, qui rejette les immigrés venant en masse aux Etats-Unis, selon Trump. Comme ses ancêtres venus d’Allemagne.
Joe Biden n’est assurément pas un modèle ; son attachement à la démocratie a souvent été écorné. Mais il a eu raison de dénoncer la stratégie fasciste de Trump.
Les mots utilisés pour parler des immigrés sont profondément marqués par l’histoire. Un vrai démocrate doit s’abstenir de les prononcer. Les politiciens français comme Darmanin, Ciotti et bien d’autres ont déjà frôlé la ligne rouge et l’ont peut-être franchie. On ne joue pas impunément, ni avec les idées de la famille Le Pen, ni avec celles de Trump.