Le verdict d’un tribunal de Sans Francisco est historique : Monsanto est condamné à verser plus de 250 millions d’euros à un jardinier de 46 ans atteint d’un lymphome non hodgkinien, c’est-à-dire un cancer incurable du système lymphatique.

Dewayne Johnson, c’est son nom, a utilisé les terribles désherbants Roundup et Ranger Pro durant des années.

Le verdict est historique car il s’agit de la première condamnation de Monsanto devant un tribunal. Son rachat par l’autre géant de la chimie, l’Allemand Bayer, pour effacer la marque américaine, n’y changera rien ; le tribunal a clairement démontré que le fameux glyphosate est cancérogène et que sa dangerosité aurait du amener les politiques à l’interdire immédiatement au nom du principe de précaution.

Bayer qui n’hésite pas à déclarer l’inverse et à soudoyer des scientifiques pour produire des rapports bienveillants, ose faire appel de la décision et continue son lobbying effréné pour pouvoir continuer à empoisonner les populations.

Le pognon de dingue gagné par les multinationales et la course aux dividendes toujours plus élevés tétanisent les Macron, Philippe, Hulot, incapables de suivre avec célérité la décision de San Francisco.

Honte à eux. Et merci au courageux juge américain.