Faut-il être outrancier, grossier, inculte, méprisant, menteur pour être président d’un grand pays, élu démocratiquement ?

La question se pose après l’élection de Donald Trump, mais aussi après celles de Bolsonaro au Brésil, Modi en Inde, Milei en Argentine ; la question se pose aussi pour les premiers ministres, Meloni en Italie, Fico en Slovaquie, etc. Je ne parle pas de Poutine, ni de Xi Jinping par exemple, dont je considère qu’ils ne sont pas élus démocratiquement.

La France a eu, elle aussi, des dirigeants peu recommandables, comme Nicolas Sarkozy. Je n’ai jamais apprécié ce trublion qui a fait étalage des défauts cités plus haut à de multiples occasions et qui à coup de petites phrases tente de réapparaître dans l’actualité.

Il se veut dans l’air du temps en s’en prenant aux enseignants de façon odieuse : « On me dit ‘’il n’y a pas assez de fonctionnaires dans l’éducation nationale’’, mais c’est d’une démagogie invraisemblable. Le statut de professeur des écoles, (…) c’est 24 heures par semaine et six mois de l’année (…) Il y a des centaines de milliers d’enseignants compétents, dévoués et merveilleux. Et il y en a qui choisissent le boulot pour des mauvaises raisons. Nous n’avons pas les moyens d’avoir un million d’enseignants. »

Sarkozy, l’énervé, fait étalage de son ignorance (mais c’est lui qui fustigeait La Princesse de Clèves) et de sa bêtise insondable.

Alors que le gouvernement annonce la suppression de 4000 postes d’enseignants, Sarkozy vole à son secours ; il n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout de sa pensée en annonçant vouloir la suppression de l’école obligatoire et l’augmentation des subventions à l’école privée pour les ultra-riches.

Nicolas Sarkozy, flanqué de sa dame-vitrine, fréquente, paraît-il, Emmanuel Macron et sa dame-ex-professeur. Ils échangent leurs idées au cours de ripailles gourmandes et ce n’est pas un bon signe pour le peuple de France.