Où l’on reparle d’un télétravail bien encadré… Non, ce n’est pas en France, mais au Portugal.

Le Parlement a voté un projet de loi gouvernemental encadrant le travail en distanciel, comme on le dit aussi. Au Portugal donc, il est fait interdiction pour l’encadrement et l’employeur de contacter les salariés hors de heures légales. Les salariés se voient reconnaître le droit à la déconnexion et au respect de la vie privée. Sauf en cas de force majeure. Les salariés en télétravail se voient néanmoins dans l’obligation de prendre contact avec l’entreprise tous les deux mois ; il s’agit ainsi de lutter contre l’isolement et de conserver des liens avec les collègues de travail.  

La loi prévoit également la compensation des frais engagés par les salariés (facture d’électricité, d’entretien du matériel et de connexion) et l’égalité salariale entre salariés en présentiel et en distanciel.

Les infractions constatées pourront donner lieu à des amendes pouvant aller jusqu’à 9 600 euros.

Quels candidats à la présidentielle française oseront reprendre à leur compte la loi portugaise ? Le droit du travail peut encore évoluer dans le sens du progrès social, n’en déplaise au Medef et aux suppôts de l’ultra-libéralisme.