L’image restera : deux repris de justice et néanmoins chefs d’Etat, côte à côte, souriants du bon coup qu’ils viennent de faire et se congratulant.

C’était hier, à la Maison Blanche ; le locataire, Donald Trump, s’extasiait devant son prétendu plan de paix pour mettre un terme au conflit israélo-palestinien. Une honte qui lui permet de faire oublier la procédure de destitution dont il est l’objet. Benyamin Netanyahou, jubilant à ses côtés, oubliait lui aussi ses démêlés judiciaires pour corruption.

L’image restera et elle est hautement symbolique de l’état de déliquescence du monde capitaliste qui a porté de tels voyous à la tête de leurs pays respectifs.

Trump en attribuant la souveraineté d’Israël sur les territoires palestiniens et Netanyahou s’en félicitant en dépit du droit international et des décisions de l’ONU, foulent au pied toutes les valeurs démocratiques.

Les deux voyous ont entériné des méthodes de voyous, pantins ridicules, capables du pire et de tout. Au risque de faire courir un grave danger à toute la planète.

C’est Docteur Folamour à la Maison-Blanche ; mais il ne s’agit pas, cette fois, d’un divertissement. Il est interdit d’en rire tellement l’heure est grave.

Cela a dû échapper à Emmanuel Macron et aux prétendues démocraties, qui n’ont pas eu un mot pour dénoncer cette farce tragique.

Si la justice ne les arrête pas, les deux voyous rejoueront leur duo. Et continueront à en rire.

Les clowns, aujourd’hui, sont tristes.