Le cacochyme Jean-Marie Le Pen vient d’apporter son soutien à Eric Zemmour. Entre condamnés récidivistes pour apologie de crime de guerre, contestation de crimes contre l’humanité pour l’un, pour provocation à la discrimination raciale et à la provocation à la haine envers les musulmans pour l’autre, il y a une pensée commune et, sans doute, une certains solidarité.

On peut supposer que l’ambiance familiale n’est pas sereine dans le ‘’bunker’’ pour milliardaires de Montretout (l’une des trois Feldkommandantur du Gross Paris entre 1940 et 1944) à Saint-Cloud. On peut supposer aussi que Marine Le Pen n’a pas remercié son vieillard de père (93 ans quand même !).

L’information reste anecdotique. Sauf pour les médias pour qui ce ralliement est un prétexte supplémentaire pour consacrer des heures et des heures à celui qui n’est qu’un possible candidat à l’élection présidentielle.

La précédente campagne en 2017 avait été marquée par des torrents d’articles, d’émissions (radio et chaînes de télévision), de ‘’unes’’ de complaisance de Paris Match, du Journal du dimanche et de bien d’autres titres, consacrés à Emmanuel Macron. Aujourd’hui, place à Eric Zemmour. Jusqu’à la nausée.

Sondages, petites phrases, voyages donnent lieu à une surenchère entre les médias de plus en plus moutonniers.

Dans un article écrit en 1951 dans la revue Caliban, Albert Camus écrivait : « Une société qui supporte d’être distraite par une presse déshonorée et par un millier d’amuseurs cyniques (…) court à l’esclavage malgré les protestations de ceux-là mêmes qui contribuent à sa dégradation. »

Quand les journalistes refuseront-ils de céder aux pressions de leurs hiérarchies pour, enfin, livrer une information crédible aux citoyens ? Quand refuseront-ils le ‘’final cut’’ des Bolloré, Drahi, Niel, Kretinsky et consorts pour retrouver leur dignité ?

Aujourd’hui, Zemmour, ça suffit !