J’ai entendu à la radio, vu à la télévision et lu dans mes journaux préférés des choses abominables qui me font dire que nous vivons dans un misérable pays, où tant de choses horribles se font et se disent dans le secret des grandes familles et des institutions, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat.

Je veux parler des ‘’révélations’’ des abominations commises par un personnage que beaucoup de monde courtisait, Olivier Duhamel. Il était hier sur un piédestal et il était adulé, craint aussi dit-on. Cet homme vil a surpassé Dominique Strauss-Kahn dans l’ignominie. On apprend que tout le monde dans son entourage savait son crime, sans qu’aucun des politiques de son entourage n’ouvre la bouche. Pas même le père de la victime dont la seule réaction a été de s’écrier : « Retenez-moi ou je lui casse la gueule ! » Toujours aussi fanfaron mais pas très courageux !

Tout ce monde mange dans la main de l’autre et se coopte à des sinécures grassement rémunérées. On multiplie les dîners en ville, comme ils disent, ou au club très fermé du Siècle, dont le criminel est le président, ce lieu où, dans le secret, se règlent quelques affaires peu ragoutantes et où les présumés grands journalistes les plus serviles se font dicter leur ligne rédactionnelle. L’invitation dans la résidence secondaire de Sanary-sur-Mer était très recherchée par un monde ‘’d’intellectuels libérés’’, de politiques pourris et d’affairistes en tous genres.

Quelques prétendus socialistes s’ébrouaient, heureux, parmi ces dépravés de la bourgeoisie formée à l’ENA et à Sciences Po pour perpétuer leur monde, leurs institutions et leurs affaires.

Les révélations de ce crime grâce à une femme courageuse (plus que son père) nous apprennent aussi que ces gens-là ont confisqué tous les rouages de l’Etat et méprisent le petit peuple. Ils se prétendent des démocrates éclairés ; ils sont au mieux de pâles imitateurs de ces empereurs romains adeptes des orgies sanglantes de la Rome décadente.

Dans cette France-là, autant décadente que le fut la Rome antique et celle de Berlusconi, la démocratie est humiliée.