Jean-Luc Mélenchon a quelques raisons de s’insurger du traitement policier dont il est l’objet. On peut dénoncer avec lui une manœuvre politique. Mais quand Mélenchon vocifère, éructe, bouscule, insulte magistrats, journalistes et jusqu’à une députée de son propre mouvement, se prétend « la » République à lui seul, on se dit que l’homme, imbu de sa personne et égocentrique, est gravement atteint du délire de persécution. Il perd toute mesure quand il appelle au lynchage des journalistes de Franceinfo.
Mélenchon fait du mal à la gauche qu’il prétend incarner. A toute la gauche.
Il ne veut s’allier à aucun autre parti ou mouvement ; se prend-il pour dieu le père ? Il s’isole et perd des soutiens, ceux qui avaient reconnu en lui un vrai tribun ; mais c’était en 2012 !
Aujourd’hui, il n’y a qu’un seul remède : « Taisez-vous, Mélenchon ! »