Un esprit cartésien s’étonnera : les grandes entreprises affichent des résultats insolents, supérieurs à ceux d’avant la pandémie du Covid19, mais la dette publique bat des records.
Au troisième trimestre, elle a augmenté de 40 milliards d’euros (contre 6,2 au seconde trimestre). Un détail ? Certes pas !
La dette totale a atteint 2 956,8 milliards, un montant que le citoyen a du mal à concrétiser tant il dépasse nos facultés d’imagination. Surtout quand on gagne le SMIC (voire moins quand on est salarié à temps partiel) ou quand on a une pension de retraite de moins de 1000 euros.
L’INSEE nous apprend que les administrations publiques locales, elles, sont de meilleures élèves que l’Etat puisqu’elle se désendettent. En revanche, SNCF Réseau continue à creuser le trou, tout comme les Universités. A qui la faute ? A l’Etat qui, par ses choix politiques, diminue fortement les crédits de ces éléments importants de la vie quotidienne et sociale.
La situation est inquiétante ; cependant le gouvernement persévère dans sa gestion des finances du pays à la hussarde tout en préservant les superprofits des oligopoles et les dividendes des actionnaires, permettant, par exemple, à Bernard Arnault à redevenir l’homme le plus riche de la planète.
Le budget pour 2023 va continuer à gonfler la dette, quoi qu’il arrive, et Emmanuel Macron reste droit dans ses Louboutin, autorisant sa première ministre à s’affranchir du vote du Parlement à coups de 49-3 !
Quel mépris pour ceux qui n’ont rien !