Le 12 décembre 2017, Laurent Delahousse déambule dans l’Elysée avec Emmanuel Macron à ses côtés ; on se demande qui est l’hôte et qui est l’invité.
De son entretien qui se voulait novateur, on retiendra ce quelques phrases :
« Vous avez provoqué une révolution, finalement (…) Travaillez-vous pour le rayonnement de la France ou pour les Français ? (…) Vous n’êtes pas seulement président, mais vous incarnez un nouveau leadership sur le capitalisme écologique (…) L’arbre de Noël est dans la cour de l’Elysée. C’est la fin de l’année, que voulez-vous dire aux Français. N’ayez pas peur ! »
Le 28 janvier 2024, Laurent Delahousse est dans le studio de France 2 ; c’est l’heure de ‘’20h30, le dimanche’’. Le journaliste reçoit Sylvain Tesson, parrain désigné du Printemps des poètes et présenté comme un écrivain populaire.
De l’entretien de plus de quinze minutes, on retiendra :
« Alors, Sylvain Tesson, vous qui n’avez pas de téléphone, pas de réseaux sociaux, est-ce que cette polémique est venue jusqu’à vous ? (…) Vous êtes une icône réactionnaire, ce n’est pas une insulte peut-être pour vous ? (…) Vous n’êtes pas un agent idéologique de l’extrême droite, comme on l’a entendu ? (…) Que pensez-vous de ce tribunal de la pensée qui s’installe ? »
Le journalisme des copains à son plus haut niveau.
Avec Delahousse, gonflé de suffisance, la brosse à reluire est à l’honneur chaque fin de semaine, loin des préoccupations des Français et des désordres d’une société à la dérive.
La présidente de France Télévisions préfère les interviews de Laurent Delahousse le dimanche soir à Complément d’enquête du jeudi. Le président de la République aussi.
Il y a lieu de s‘en inquiéter !